Plusieurs acheteurs tendent à se concentrer sur ce qu’ils voient : espace ouvert, clair, des finis attrayants et une cour bien aménagée. Mais l’apparence saisissante d’une maison peut cacher les dommages causés par une ancienne installation de culture de marijuana.

Les signes peuvent être difficiles à repérer. Étant donné l’enjeu important, profitez de l’expérience et des connaissances d’un courtier ou agent immobilier inscrit auprès du Conseil ontarien de l’immobilier (COI). Les courtiers et agents sont tenus de divulguer tout fait important au sujet d’une propriété dont ils ont connaissance qui pourraient affecter la décision d’une personne à acheter, y compris une maison qui est une ancienne installation de culture de marijuana.

Lorsqu’une maison est utilisée pour la culture de marijuana, elle subit d’importantes rénovations qui exigent d’énormes réparations pour rectifier la situation. Mais trop souvent, elle ne fait l’objet que de modifications esthétiques qui cachent les dommages avant de mettre la maison en vente.

Même pour un professionnel de l’immobilier, une installation de culture de marijuana peut être difficile à détecter après qu’elle a été démantelée, en particulier si les antécédents illégitimes de la maison remontent à plusieurs acheteurs dans le passé. La moisissure peut être particulièrement difficile à détecter.

C’est pourquoi une inspection domiciliaire est le meilleur moyen d’établir si une maison abritait une installation de culture de marijuana. De plus un ingénieur professionnel est formé pour identifier les dommages structuraux possibles.

Pour trouver un inspecteur d’habitation, consultez votre courtier ou agent immobilier ou un ami qui a utilisé ses services dans le passé. Vous pouvez aussi consulter les sites de l’Association canadienne des inspecteurs de biens immobiliers et la Ontario Association of Home Inspectors.

Bien qu’il soit préférable d’obtenir une inspection professionnelle, voici quelques signes qu’une maison peut avoir été une installation de culture de marijuana :

• de la moisissure dans les coins à la jonction du mur et du plafond;
• un nombre inhabituel d’exutoires de toiture ou des signes d’exutoires de toiture;
• des cadres de fenêtres fraîchement peints pour couvrir les dommages causés par le niveau d’humidité élevé;
• des planchers de béton peints au sous-sol avec des marques circulaires où les pots étaient situés;
• une preuve d’altération du compteur d’électricité (sceau endommagé ou brisé) ou du sol autour du compteur;
• des câbles électriques inhabituels ou modifiés à l’extérieur de la maison;
• des taches brunâtres sur la face interne des poutres ou des voûtes qui laissent des traces sur un mur;
• des plaques de maçonnerie de béton, ou des altérations à l’intérieur du garage;
• des marques de trous de vis dans le mur;
• des altérations au foyer;
• des bosses dans la porte d’entrée principale (causées par la police qui a défoncé la porte).

Si vous soupçonnez qu’une propriété sert actuellement à la culture de marijuana, contactez votre service de police local ou appelez Échec au crime.